« Se tromper est humain, mais lorsque la gomme s’use plus
vite que le crayon, c’est qu’on exagère. » / J.Jenkins.
un livre que j'ai potassé tourne autour de 8 points
:
1/ la rencontre : les images-écrans, le choix dans le couple, les
malentendus qui président à la formation du couple.
2/ Vivre en couple : relation de compagnonnage, le territoire, les rituels,
la durée, la communication non-verbale, la communication infraverbale.
3/ Quelques facteurs favorisant l’aliénation de la communication
: dialogue interne, projections, sentiment de dévalorisation, confusion
Je + Je et Nous, non écoute, décalage, surdité / sélectivité,
ressentiment, pseudo-contrats.
4/ Les jeux : de complémentarité, d’opposition, de comptabilité
affective.
5/ La communication et la dynamique relationnelle.
6/ La connaissance de l’autre : avec les enfants comme facteur de changement.
7/ Un évolution possible de la dynamique du couple : évolution
de la dynamique amoureuse dans un couple, la relation créatrice,
améliorations.
8/ Quelques espoirs d’aller plus loin ensemble : développer l’intimité,
la conscience, la spontanéité, créer un espace de
négociation, développer une relation écologique, les
renoncements à la toute puissance.
« Il y a rencontre quand la réalité arrive
à éblouir même le rêve ».
« Nos échanges de tendresse sont les partages éphémères
du monde ».
« ... Quand nos perceptions sont aux antipodes l’une de l’autre,
cela ne veut pas dire que je t’aime moins ou que c’est une négation
de ce que tu éprouves. Cela veut dire que je suis différente
de toi et que je te rencontre avec ces différences ».
Intro. Aller au-delà des défenses que sont l’agression,
le masochisme et l’idéalisation, et qui mènent à l’impasse.
La rencontre.
« La souffrance est le langage privilégié d’une
blessure qui se réveille. Ne bâillonnez jamais une souffrance
qui tente de se dire ».
« On court vers quelque chose, on trouve autre chose....
On court vers quelqu’un, on trouve soi ! ».
1/ Les images-écrans.
Toute relation amoureuse commence sur un malentendu ? car rencontre
comme temps de tous les espoirs fous + illusion que l’incomplétude
fondamentale de chacun va être comblée. ? c-à-d le
mirage d’une réparation possible des blessures de la naissance (être
comme l’autre, être tout pour l’autre) et des blessures de l’enfance
(exister, être reconnu, compris et entendu) avec la possibilité
d’établir cela dans une durée infinie. (Le couple comme lieu
de la fin de l’idéalisation).
Les belles images.
Que connaissent-ils l’un de l’autre ? Souvent ce qu’ils attendent.
C’est souvent la rencontre de deux inconscients, de deux passés,
de deux méconnaissances réciproques, la rencontre de deux
élans, de deux peurs aussi, la rencontre des possibles. - Avec le
temps : démystification des images-écrans. [Que faire de
ma liberté, si elle m’enferme dans un rôle de femme forte
que je ne suis pas]
Images-écrans : ce que veux bien montrer X + les projections
de Y. Entretenue par ce qu’on « croit » que l’autre attend
de nous. ? base du développement d’une loi affective contraignante
dans la vie du couple. ? comme frein à l’expression de chacun (en
fonction de l’attente supposée de l’autre). ? enfermé dans
un rôle, pour continuer à être aimé.
Il y a ce pouvoir de bonheur et de malheur que chacun a sur l’autre
de façon inégale.
Je T’Aime :
je ? qui en soi ?
T’ ? représente qui ? réellement l’autre ? quel statut
?
Aime : pour quoi ? (enjeu) ? le sens, la compensation, le soulagement......
Une relation de confiance, régie par le plaisir du don,
la gratuité de l’élan et les inventions de la tendresse,
deviennent insurrection dans une vie d’habitudes.
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8.3 Développer sa spontanéité.
Spontanéité comme choix, liberté de pouvoir
choisir et d’exprimer ses propres sentiments.
Ma spontanéité dépendra de ma capacité
à témoigner de mes sentiments réels, à repérer
leur origine et stimulus, à accepter l’expression de ceux des autres.
? « Nous espérons, entre autres, que notre
partenaire nous aidera à accomplir cette tâche difficile et
jamais achevée qui consiste à devenir adulte (ou
rester enfant pour d’autres) ».
Pour faire le deuil de ce fantasme, il faut réinventer un
nouveau système de langage :
? Parler de soi à l’autre, plutôt que de faire un
discours sur l’autre (? Narc.)
? Personnaliser plus souvent nos interventions.
? Témoigner de nos sentiments, de nos perceptions sur un
mode plus direct « je ressent, je vois, je comprend. »
? Accepter de se situer, de se positionner « Voilà
où j’en suis ; »
? Ne pas hésiter à revenir sur le vécu commun
pour en exprimer le ressenti personnel.
Oser se proposer à soi-même ce qui est bon pour nous,
et refuser d’entrer dans la non-envie de l’autre en se privant.